Agriculture française : ses atouts pour rester compétitive
Pour préserver sa compétitivité, il est nécessaire à l’agriculture française de préserver et de favoriser sa diversité.
La ferme France compte près de 440 000 exploitations agricoles. Elles valorisent en moyenne 63 ha chacune. La surface agricole représente 54 % du territoire national. L’agriculture participe ainsi à la vitalité des territoires. De plus, l’agriculture française monte actuellement en gamme. Une exploitation sur quatre est engagée dans une production sous Siqo.1 200 d’entre elles sont engagées dans une démarche de certification environnementale de niveau 2. 32 000 agriculteurs produisent en bio. Un exploitant sur cinq vend en circuit court et 25 % font de la vente directe. Cette montée en gamme, nécessaire, et encouragée par JA et FNSEA sur l’ensemble du territoire, est le signe de la capacité de l’agriculture à s’adapter à tous les marchés. Il est donc essentiel de préserver sa diversité afin que les produits agricoles français soient valorisés sur le territoire national, mais aussi à l’export. Ainsi, la FNSEA et JA ont mené des actions afin de valoriser l’origine France. Les deux organisations ont eu un rôle moteur dans la mise en place de l’étiquetage de l’origine sur les viandes fraîches depuis le 1er avril 2015.
Les marchés à l’export doivent aussi être satisfaits. Avec 9,1 milliards d’euros en 2014, l’agro-alimentaire est le troisième excédent commercial de la France, derrière l’aéronautique et l’industrie pharmaceutique.
5,6 % des exportations mondiales de produits agro-alimentaires sont françaises. La France est le premier producteur agricole européen, elle produit 19 % de la production européenne. Les céréales occupent
52 % de la surface cultivée en France, la moitié des céréales produites en France sont exportées. Durant la campagne 2016-2017, l’export de céréales a représenté 4,4 milliards d’euros, soit l’équivalent de la vente de cinquante deux Airbus A320. Il s’agit également du cinquième producteur mondial de blé.
Afin de favoriser la diversité des modèles et la réponse à tous les marchés, il est nécessaire de promouvoir une agriculture de production qui contribue à structurer les territoires par des filières dynamiques qui s’appuient sur des exploitations du types familiales. De plus, afin d’être concurrentiel sur des marchés ouverts, de gagner des parts de marché, et de répondre aux demandes de multi-performance, les exploitations ont besoin d’une politique de compétitivité qui allie baisse des charges, évaluation de l’impact économique et social de toute nouvelle norme, modernisation des moyens de production et, enfin, l’accès à l’innovation et à la recherche.
* Source : Agreste de juin 2018, données de 2016