Aller au contenu principal

Télévision
Peta voit de la maltraitance animale même dans Koh-Lanta

Le programme de survie de TF1 revient ce soir (21h05) pour un second épisode avec en toile de fond une polémique sur les mauvais traitements que les candidats feraient subir à différents animaux pour se nourrir.

Pêche et Koh-Lanta
Aller à la pêche pour ne nourrir sur une île déserte est un crime selon l'association antispéciste Peta.
© TF1 - Capture d'écran

Va-t-il désormais falloir flouter les scènes dans lesquelles les aventuriers de la nouvelle saison de Koh-Lanta cherchent leur nourriture et la prépare ? Oui, si l'on suit l'indignation de l'association animaliste Peta.

Le 17 mars, l'association a en effet adressé un courrier au PDG de la chaîne TF1 dans lequel elle dénonce certaines images diffusées lors du premier épisode, le 12 mars dernier. Les images en question montrent plusieurs candidats partis pêcher… sans grands résultats. Mais pour Peta, celles-ci sont jugées « insoutenables » et contraires à son credo antispéciste : « Les poissons sont des animaux intelligents et sensibles qui peuvent ressentir la douleur et évitent les objets qui les ont blessés par le passé. Les poissons peuvent aussi être des individus sociaux, capables d’identifier leurs congénères individuellement et d’apprendre auprès de leurs pairs. Ils communiquent grâce à des sons complexes et certains chantent », déclare ainsi l’association.

Un peu plus tard, Peta reprend : « Torturer et tuer des animaux à l’écran est une manière extrêmement immorale de tenter d’attirer des téléspectateurs, tout particulièrement à une époque où le respect des animaux est de plus en plus important aux yeux de tous. En outre, cela transmet un message nuisible aux plus jeunes qui visionnent ces scènes cruelles que l’on fait passer pour du divertissement ».

Présentateur de l’émission, Denis Brogniart a volé au secours  des candidats ainsi montrés du doigt en expliquant lors d’une émission chez Sud radio qu’ils (les candidats) n’avaient pas pêché « pour le plaisir », mais « pour manger ». « On est dans une émission où ils n’ont rien et où on leur dit de se servir du milieu naturel, pour continuer à vivre dans cette aventure (…) Et effectivement, la recherche de nourriture, ça fait partie de l’émission. »

« Ce n’est pas la première fois que Peta interpelle TF1 sur le sort des animaux », rappelle quant à elle l’association. En 2017, elle avait ainsi demandé à la chaîne privée de renoncer à faire figurer un loup dans une émission de danse. Elle entend aller plus loin aujourd’hui plus en demandant à TF1 « de s’engager à ne plus diffuser ce genre de violence gratuite et néfaste et à en mettre en place une politique sur le bien-être animal ».

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

Gouvernement Barnier : Annie Genevard pressentie à l'Agriculture ?

Ce 19 septembre, Michel Barnier était en entretien avec Emmanuel Macron à l’Élysée, pour proposer son gouvernement. La LR…

Avec une augmentation de surface de 10 %, la sucrerie démarre quinze jours plus tôt que l’année dernière.
La sucrerie de Sainte-Émilie fait tourner ses rouages bien huilés

La campagne 2024-2025 a démarré à la sucrerie Cristal Union de Sainte-Émilie. Après une année «test», les équipes ont appris à…

Un prix du lait stable en 2025 ?

Les industriels espèrent maintenir des tarifs stables pour 2025. 

Avec les jours qui raccourcissent, les heures de travail sont précieuses dans les champs de lin.
La course à la récolte du lin

Depuis le 4 septembre, les chantiers d’enroulage de lin étaient à l’arrêt faute de pluie. Cette semaine, la météo plus sèche…

Le projet d’installation d’Arthur Gosset était la construction d’un nouveau bâtiment d’élevage laitier. Animaux et éleveurs y trouvent du confort.
Comme Arthur Gosset, bien penser son installation pour la réussir

À Saint-Blimont, Arthur Gosset a intégré le Gaec familial en 2021 avec un chantier d’ampleur : la construction d’un bâtiment d…

Dans la Somme, 3 586 ha seraient classés zones humides, dont 2 761 ha dans les Bas-champs et le Marquenterre, et 824 ha en vallées de la Somme et de l’Avre.
La FDSEA alerte sur la nouvelle cartographie des zones humides

La Pac 2025 prévoit l’application d’une BCAE 2 (bonne condition agroenvironnementale numéro 2) consacrée aux zones humides.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde