Des surfaces non-productives intéressantes pour les pollinisateurs
Dans un article publié le 14 février dans la revue Journal of Applied Ecology, une chercheuse écossaise a comparé l’efficacité des Maec (Mesures agro-environnementales et climatiques) sur les pollinisateurs sauvages, en fonction des saisons et des pratiques culturales. à l’échelle européenne, note la chercheuse, «les bordures de champs sont considérées comme l’une des meilleures options de Maec pour augmenter la biodiversité», confirmant l’intérêt des surfaces non-productives prévues par la Pac post-2020. En Europe de l’Ouest et du Nord, zone comprenant la France et l’Allemagne, «les mares et les cultures intermédiaires ont les ressources florales les plus basses», nuance la chercheuse. Dans le cas de pratiques agricoles dites «standard», ce sont l’agroforesterie, les haies et les arbres qui auraient par ailleurs le potentiel le plus élevé. Pour cette étude, Lorna Cole s’est appuyée sur vingt experts venus de toute l’Europe, chercheurs, naturalistes, ou représentants des organisations agricoles, chargés de noter chaque Maec en fonction des ressources offertes aux différents pollinisateurs sur une échelle de 0 à 3.