Climat
Giec : un nouveau rapport alarmant
Le Groupe d’experts intergouvernementale sur l’évolution du climat (Giec) réaffirme qu’il faut baisser les émissions de CO2 rapidement et atteindre zéro émissions nettes de CO2 autour de 2050 ainsi qu’une forte réduction des émissions des autres gaz à effet de serre selon son dernier rapport publié le 9 août.
Le Groupe d’experts intergouvernementale sur l’évolution du climat (Giec) réaffirme qu’il faut baisser les émissions de CO2 rapidement et atteindre zéro émissions nettes de CO2 autour de 2050 ainsi qu’une forte réduction des émissions des autres gaz à effet de serre selon son dernier rapport publié le 9 août.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) vient de publier un nouveau rapport sur les aspects physiques du changement climatique. Fruit d’une collaboration internationale de près de 250 scientifiques issus de plus de 60 pays, ce nouveau rapport présente l’état actuel des connaissances sur le changement climatique et ses dernières tendances, ainsi que de nouvelles projections climatiques mondiales et régionales portant notamment sur la température, les précipitations et la hausse moyenne du niveau des mers.
« Alarmant »
Le constat du GIEC est alarmant : la hausse de la température globale s’est encore accentuée, à un rythme qui fera très probablement dépasser le seuil de 1,5°C de réchauffement depuis l’ère préindustrielle entre 2021 et 2040. Pour limiter et stabiliser le réchauffement climatique sous les 2°C, voire à 1,5°C, le Giec réaffirme qu’il faut baisser les émissions de CO2 rapidement et atteindre zéro émissions nettes de CO2 autour de 2050 ainsi qu’une forte réduction des émissions des autres gaz à effet de serre.
Pour le Giec les conséquences du changement climatique déjà observées seront accentuées au fur et à mesure du réchauffement global. Cela touche notamment les extrêmes de température, l’intensité des précipitations, la sévérité des sécheresses, l’augmentation en fréquence et en intensité des événements climatiques aujourd’hui rares. Certains impacts, comme la montée du niveau de la mer ou encore la fonte des calottes glaciaires, seront irréversibles à l’échelle de plusieurs centaines voire milliers d’années. Les mécanismes naturels d’absorption du carbone, notamment par les forêts et les océans, seront de moins en moins efficaces.