Climat
Pompili vient parler « climat » aux étudiants de Science Po avant une grande conférence à Nantes
Entre deux réunions sur la situation énergétique de l’Ukraine et la manière pour l’Union européenne de lui venir en aide, la ministre de la Transition écologique continue de s’intéresser au climat.
Entre deux réunions sur la situation énergétique de l’Ukraine et la manière pour l’Union européenne de lui venir en aide, la ministre de la Transition écologique continue de s’intéresser au climat.
Ce jeudi 3 mars, l’Institut d'études politiques de Lille que l’on nomme plus communément Science Po Lille accueille en soirée la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili. Elle y interviendra face à des étudiants à partir de 18h30 (jusqu’à 20h30) pour une conférence sur « L’Europe, une chance pour relever le défi climatique ».
Organisé par l'association étudiante Visions d'Europe, ce rendez-vous devrait être l’occasion pour la ministre de revenir « sur le rôle de la France en tant que Présidence du Conseil de l’Union européenne dans la négociation de textes essentiels pour atteindre la neutralité carbone en 2050 et réduire notre dépendance aux énergies fossiles », selon un communiqué du ministère de la Transition écologique.
Rendez-vous à Nantes les 7 et 8 mars
Cette conférence sur le thème de l’Europe et du climat n’est pas la seule à l’agenda de la ministre dans les prochains jours. Les 7 et 8 mars, Barbara Pompili sera en effet à Nantes (44) pour assister au sommet Climate Change Europe, où sont attendues quelque 2000 participants, dont 300 intervenants. Cet événement aura lieu en même temps que la Conférence européenne pour le Climat à l’initiative de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne. La ministre française doit quant à elle y tenir une conférence plénière sur la défense de l'environnement.
Les constats du GIEC sont sans appel et confirment la nécessité d’agir à la fois sur la cause du changement climatique, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre mondiales, et sur ses conséquences pour essayer d’en limiter les impacts
Il y a quelques jours (28 février), à l’occasion de la publication d’un nouveau rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) – il s’agit du volume 2 de son 6ème rapport d’évaluation, intitulé « Changement climatique : impacts, adaptation et vulnérabilité » -, la France a rappelé « la nécessité de poursuivre la baisse des émissions carbone et d’accélérer l’adaptation des territoires vulnérables ». Dans ce rapport, le GIEC « dresse un tableau très alarmant des conséquences du changement climatique, notamment la multiplication des événements climatiques extrêmes ».
Par la voix de sa ministre de la Transition écologique, la France affirme avoir pris à bras-le-corps la mesure de l’urgence et entend la partager : « Les constats du GIEC sont sans appel et confirment la nécessité d’agir à la fois sur la cause du changement climatique, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre mondiales, et sur ses conséquences pour essayer d’en limiter les impacts », a ainsi déclaré Barbara Pompili le 28 février ». Et de poursuivre : « La France prend toute sa part de l’effort et les travaux sur la nouvelle stratégie française énergie climat permettront de renforcer nos actions en ce sens. Dans le cadre de sa Présidence du Conseil de l’Union européenne, la France est mobilisée pour mettre en œuvre les engagements européens à travers le paquet Fit For 55 ».
La conférence ministérielle sur le climat organisée à Nantes les 7 et 8 mars devrait permettre « de contribuer à la mobilisation vue l’urgence pointée par le GIEC », a encore ajouté Barbara Pompili fin février ; la conférence à laquelle elle participe à Science Po Lille n’étant donc qu’un « petit » tour de chauffe.