Zoo d’Amiens : nouvelle saison, nouveaux espaces et animaux
Le parc zoologique d’Amiens ouvre ses portes pour une nouvelle saison ce 1er février.
Celui-ci a débuté sa mue, puisqu’un projet de rénovation ambitieux y est mené. Il devrait être à son apogée en 2024, mais de belles surprises attendent déjà les visiteurs.
Pavillon bleu : à table !
«Rivages» : escale sur la côte ouest des Amériques
Les tigres, rois de la zone «Archipels»
Mission conservation de la biodiversité
Plus qu’une simple balade au milieu d’espèces exotiques, le parc zoologique d’Amiens s’inscrit dans des missions de préservation de l’environnement. La conservation des espèces, tout d’abord, puisque près de trente espèces considérées comme en danger dans le milieu naturel y sont hébergées et font l’objet d’un suivi génétique. Le zoo d’Amiens participe ainsi à l’avancée des connaissances scientifiques en partageant ses savoirs pour optimiser le bien-être des animaux vivants en captivité et accroître les connaissances sur leurs homologues sauvages. Enfin, le zoo est un support idéal de sensibilisation à la protection de la biodiversité. «C’est tout l’objet du programme de rénovation», ajoute Pierre Bouthors : il propose aux visiteurs un voyage basé sur l’émerveillement et le questionnement. Il emmène le public à la découverte de hotspots de biodiversité, menacée par l’activité humaine. Un parcours de visite totalement repensé, qui insère le patrimoine naturel et historique du site dans huit nouveaux territoires. Les six premières zones invitent à explorer le monde à travers la découverte des milieux humides, écosystèmes riches en biodiversité mais extrêmement vulnérables : «Archipels» (écosystèmes insulaires et continentaux d’Asie du sud-est), «Rivières» (cours d’eau européen), «marigots» (savanes inondables d’Amérique du sud), «Rivages» (côte pacifique des Amériques), «Équateur» (forêt tropicale), «Tropiques» (forêt tropicale d’Afrique de l’ouest). Deux autres territoires offriront un regard différent sur le parcours : «Savanes» exposera l’aridité des paysages sub sahariens, et la «Clairière» révèlera les relations complexes et nuancées qu’entretient l’Homme avec l’animal. Le zoo finance aussi des programmes de conservation des espaces au niveau international.