94% des surfaces semées en blés panifiables
La part des blés destinés à la panification progresse selon la dernière enquête variétale de FranceAgriMer.
Les agriculteurs récolteront cet été essentiellement des blés panifiables, selon une enquête de FranceAgriMer menée en novembre et décembre 2014 auprès de 5 000 céréaliers. 94 % des surfaces semées l’ont été avec des variétés destinées à la panification contre 91 % en 2014. Sur ce pourcentage, 63 % sont des blés panifiables supérieurs ou des blés améliorants (62 % l’an passé) et 31 % (29 % en 2014), des blés panifiables courants.
Comme lors de la campagne précédente, Rubisko a été la variété de blé tendre la plus emblavée, couvrant environ 11,9 % des surfaces et devançant Cellule (6,3%) et Apache (5%). Les dix variétés de blé tendre les plus semées couvrent 56 % des surfaces contre 42 % en 2014 et 43% en 2013.
Les principaux critères de choix cités par les agriculteurs sont le rendement (28 %), la tolérance aux maladies (24 %), l’adaptation au climat (14 %), les critères agronomiques (13%), la qualité physique et technologique (9 %) et la qualité sanitaire (9 %).
Meilleure prise en compte du taux de protéines
24% des agriculteurs enquêtés (au lieu de 20 % l’an passé) déclarent «beaucoup» tenir compte du taux de protéines pour choisir une variété de blé tendre et plus de la moitié a pris ce critère «un peu» en compte.
A l’inverse 15 % d’entre eux (contre 27% en 2013-2014) disent ne pas se préoccuper du taux de protéines pour choisir une variété. Au final, 82 % des répondants prennent un peu ou beaucoup en compte le critère de protéines, le pourcentage n’était que de 68 % un an auparavant.
«La prise en compte du taux de protéines dans le choix des variétés concerne surtout les exploitations de plus de 10 ha de blé», fait observer Marion Philippe, chargée d'études statistiques chez FranceAgriMer. Et d’ajouter : «le principal critère qui inciterait les agriculteurs pour choisir des variétés est une meilleure rémunération du taux de protéines».