Chimie végétale : deuxième vague d'investissements en France
La chimie reposant sur l'utilisation de matières premières végétales voit arriver "une deuxième vague" de projets permise par la relance de la recherche en France, se sont félicités le 15 mai à Lyon les organisateurs du salon qui lui est consacré. Les Afyren (50 millions d'euros d'investissements envisagés), Carbios (29,5 millions) ou autres MetEx (45 millions) ont engagé ces derniers mois la construction d'unités pilotes destinées à valider sur le plan industriel des années de recherche. "Au début des années 2000, on a connu une première phase liée aux craintes d'un pic des prix du pétrole. Il s'agissait alors de trouver chez les plantes des alternatives aux hydrocarbures, mais la chute des cours a cassé ces projets là. Les nouveaux projets qui arrivent apportent, eux, un plus par rapport aux produits existant sur le marché", souligne François Monnet, un cadre du chimiste belge Solvay qui préside l'association Chimie du Végétal. Ces produits chimiques "biosourcés" peuvent ainsi être biodégradables, mieux supportés par l'homme et l'environnement ou dégager moins de composés nocifs.