La propriété foncière, socle du développement de l’Afrique
La propriété foncière, socle du développement de l’Afrique
Dans un article du 27 décembre du quotidien espagnol El País, le président libérien et lauréat du prix Nobel de la paix Ellen Johnson Sirleaf est revenu sur la question de la propriété foncière en Afrique. Selon lui, ce continent ne pourra pas échapper à la pauvreté, à la faim et la famine tant que les gouvernements n’auront pas garantis aux petits agriculteurs la propriété de leurs terres. Selon la Banque mondiale, plus de 90% des terres rurales africaines sont «sans papiers». «Le chevauchement et l'incohérence des systèmes de gestion des terres sont la norme en Afrique», selon l’article. Les registres fonciers sont inaccessibles, périmés, incomplets, inexacts ou inexistants, ce qui ralentit inévitablement les investissements étrangers. A noter également que les agriculteurs ayant leur terre en propriété augmentent leur chance de survie. Ainsi «en Tanzanie, les femmes dont la propriété foncière est protégée gagnent trois fois plus que les autres», peut-on lire dans l’article.