Les agricultrices découvrent la pisciculture
Une nouvelle journée studieuse pour la commission des agricultrices.
Le 18 novembre dernier, la commission des agricultrices de la Somme s’était donnée rendez-vous à Machiel avec un programme chargé. La matinée a commencé par un commentaire d'Isabelle Brunet sur l'actualité départementale : la manifestation du 5 novembre à Amiens et la formation «gestion du stress» qui aura sans doute une suite en 2015.
Marie-Françoise Lepers, qui représente désormais les agricultrices de la Somme au niveau national, a traité du sujet du moment, à savoir le choix entre rester en Earl ou se transformer en Gaec pour, éventuellement, bénéficier de la surprime des 52 premiers hectares prévue dans la nouvelle PAC.
Les agricultrices ont ensuite visité la pisciculture Jorgensen à Machiel. Une nouvelle occasion de découvrir une production locale mais méconnue. Et pourtant il existe bien des parallèles avec les élevages de la Somme. La traçabilité existe, par lot. L’eau utilisée provient ici d’un forage, puis est rejetée dans la Maye, mais après des contrôles stricts. Il existe bel et bien un équarrissage pour les poissons. Il faut même attendre d’avoir 100 kg de poissons morts avant d’appeler l’équarrisseur.
En attendant, le poisson est obligatoirement conservé dans un congélateur. Tout cela est notifié pour en garder la trace. En pisciculture aussi, les papiers existent ! Les truites sont destinées à l’export, vers le Nord de l’Europe, très peu en France.
Certaines agricultrices se sont donné rendez-vous pour les prochaines formations sur les baux et fermage. Et le tour des entreprises, agroalimentaires ou non, de la Somme va se poursuivre.