Parkinson : une étude montre l’effet des pesticides sur les riverains
La fréquence de la maladie de Parkinson (nombre de nouveaux cas sur une population et une période donnée) est «plus élevée parmi les exploitants agricoles affiliés à la MSA que dans le reste de la population» et augmente dans la population générale «avec la proportion de la surface des cantons consacrés à l’agriculture, notamment à la viticulture», conclut une étude publiée dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire, le 10 avril, à la veille de la journée mondiale consacrée à cette maladie. Le risque de maladie de Parkinson serait ainsi «plus élevé de l’ordre de 10 % chez les agriculteurs», rapporte l’éditorial. En population générale, l’association la plus forte a été trouvée avec la viticulture où l’incidence de la maladie serait «plus élevée de 10 % par rapport aux cantons sans viticulture», mais des «associations positives» ont également été trouvées pour les cultures permanentes (pépinières ou arbres fruitiers) et l’élevage caprins. Si les conclusions des auteurs se confirment «le nombre de cas de maladie de Parkinson attribuables aux pesticides pourrait être plus élevé que si seule l’exposition professionnelle était impliquée», indique le bulletin.