Roisel : le poids de l'environnement
Echo de l'assemblée cantonale de Roisel.
Vingt-cinq participants ont rejoint la mairie de Roisel le 20 janvier en réponse à l’invitation de Pascal Patin, président du canton, pour participer à l’assemblée générale en présence de Simon Catteau, secrétaire-général adjoint de la Fdsea. Après que Pascal Patin eut dressé le bilan de l’année, Simon Catteau a axé son commentaire sur le poids de l’environnement toujours aussi présent et contraignant pour l’agriculture. «Nous devons être vigilants pour certaines mesures prise à titre de précaution dans un PLU par exemple, ne soient en quelque sorte sanctuarisées et ne deviennent définitives», a-t-il indiqué.
Il a par ailleurs expliqué la position de la Fdsea sur l’extension de toute la Somme en zone vulnérable. «La profession dénonce les critères de classement utilisés qu’elle estime injustifiés puisque ne reposant sur aucune donnée scientifique», a-t-il précisé.
Après la brève intervention du capitaine Patoux sur quelques mesures à prendre pour éviter les vols et sur la manière d’aider les gendarmes pour arrêter les auteurs, les participants ont réélu à l’unanimité Pascal Patin à la présidence du canton.
SIE : quels critères ?
Avant de conclure, un temps a été consacré à donner des précisions sur la mise en place de la Pac notamment sous l’angle du verdissement et son cortège de cas particuliers pour répondre au critère de la surface d’intérêt écologique. Une bonne solution est d’utiliser les hectares de cultures fixatrices d’azote qui valent chacun 70 ares de SIE et doivent permettre dans de nombreux cas de s’exonérer des lisières de bois ou des longueurs de haies par exemple.
Cela étant, tous les participants se sont étonnés de l’évolution du classement des surfaces déclarées en gel fixe depuis 2011 soit en terres arables si elles sont utilisées en tant que SIE ou en prairies permanentes si elles ne sont pas utilisées comme SIE comme il est écrit dans l'édition du 16 janvier de l’AAP à la page consacrée au verdissement.