Rue : aide à l’élevage et dossiers environnement
Echo de l'assemblée cantonale de Rue.
L’assemblée cantonale de Rue s’est déroulée le 26 février, sous la présidence de Francis Dailly, et avec la participation de Simon Catteau, président de la section environnement de la FDSEA. Patricia Poupart, conseillère régionale, est revenue sur le PPRN (Plan prévisionnel des risques naturels). «Le PPRN est un des outils de gestion des risques qui incombe à l’Etat. Il vise à la fois l’information et la prévention. Le PPRN Marquenterre-Baie de Somme a été prescrit par le préfet de la Somme en 2010. Il concerne dix communes : Fort-Mahon-Plage, Quend, Saint-Quentin-en-Tourmont, Rue, Le Crotoy, Favières, Ponthoile, Noyelles-sur-Mer, Boismont, Saint-Valéry-sur-Somme. Il représente 20 000 ha pour 13 500 habitants», a expliqué la conseillère régionale. Il identifie deux types de risques : les risques de submersion marine et le recul du trait de côte. Le plan a été soumis pendant deux mois à enquête publique qui a donné lieu à 1 809 observations.
La commission d’enquête a notamment relevé que le zonage était sévère, parfois éloigné de la réalité, et que l’interdiction totale de construire en zone rouge était une mesure non proportionnée. Elle a donné un avis défavorable à l’unanimité. Désormais, c’est le préfet qui a les cartes en main. «Il est nécessaire de trouver un moyen pour s’entendre sur le sujet sans mettre sous cloche le territoire», a affirmé Simon Catteau.
La Région a également annoncé des aides en faveur de l’élevage : une rallonge pour le Fac, des aides pour intervenir sur les frais liés à la restructuration des prêts et un audit conseil pour accompagner les éleveurs dans l’amélioration de la compétitivité. «Si vous avez des difficultés de trésorerie, vous pouvez moduler vos crédits en baissant le niveau de vos remboursements. Il est également possible de faire une pause dans les mensualités», a renchéri le représentant du Crédit agricole. «Dans tous les cas, dès que vous avez un problème de trésorerie, il ne faut pas hésiter à se rapprocher de son conseiller bancaire et ou de votre conseiller de gestion.»
«Sur les cours d’eau, un gros travail de mise à jour a été réalisé grâce à la mobilisation du réseau», a expliqué Simon Catteau. La définition repose sur trois critères : la présence et permanence d’un lit naturel à l’origine, la permanence d’un débit suffisant une majeure partie de l’année et qu’une source en soit à l’origine. Et de poursuivre : «La consultation publique devrait débuter mi-mars. Les cartes seront consultables en sous-préfecture. Je vous invite à aller les regarder et signaler toute anomalie.»