C’est encore un Français à la tête des betteraviers européens
Président de la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB), Franck Sander a été élu le 17 décembre, à l’unanimité de ses membres, président de la Confédération internationale des betteraviers européens (CIBE), en remplacement d’Eric Lainé.
Président de la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB), Franck Sander a été élu le 17 décembre, à l’unanimité de ses membres, président de la Confédération internationale des betteraviers européens (CIBE), en remplacement d’Eric Lainé.
Un Français succède à un… Français à la tête de l’organisation syndicale chargée de représenter les producteurs au niveau européen puisque c’est Franck Sander qui a succédé à Eric Lainé, le jeudi 17 décembre.
Basée à Bruxelles (Belgique), la CIBE représente et défend les intérêts des planteurs de betteraves européens depuis 1927, et regroupe les fédérations de 15 pays communautaires Autriche, Belgique, République tchèque, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Italie, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Slovaquie, Suède -, ainsi que de 3 pays européens non-membres de l’UE : Royaume-Uni, Suisse et Turquie.
A l’issue de son élection, Franck Sander est revenu sur les priorités qu’il donne défendre au cours de ce nouveau mandat. La première, a-t-il dit, sera « de rappeler l’importance stratégique de notre filière betterave, sucre et éthanol à la Commission, autour de projets communs élaborés avec mes confrères de 18 pays producteurs de betteraves ». Car malgré une crise sans précédents pour la filière européenne, il estime la Commission européenne « n’a pas réagi », laissant aux Etats-membres le soin de le faire dans un certain nombre de situations.
Des chantiers nombreux
Franck Sander rappelle ensuite qu’« à la veille d’une nouvelle PAC inscrite dans une politique globale communautaire ambitieuse en faveur de l’environnement, les dossiers sont nombreux » : Green Deal, redéfinition des règles d’importation, accompagnement des agriculteurs vers l’innovation et la valorisation des bonnes pratiques…
En dernier lieu, et ce n’est pas forcément la plus mince affaire, Franck Sander veut faire entendre à la Commission que cette dernière a un rôle à jouer dans la gestion de marché et des risques, « après des années de laisser-faire ». « Il en va de la sécurité alimentaire, sanitaire et même énergétique de l’Union », assure le nouveau président de la CIBE, dans un discours très proche, pour ne pas dire identique, à ce qu’il défend déjà pour la filière française.