Glyphosate
Les 5 400 plaintes déposées par les « pisseurs » classées sans suite
Le classement sans suite de 5400 plaintes pénales déposées dans le cadre de la Campagne Glyphosate France suite aux 6850 analyses d’urines révolte les associations à l’origine de cette démarche.
Le classement sans suite de 5400 plaintes pénales déposées dans le cadre de la Campagne Glyphosate France suite aux 6850 analyses d’urines révolte les associations à l’origine de cette démarche.
Dans un communiqué paru le 15 octobre, l'association Campagne glyphosate France annonce « le classement sans suite de quelque 5400 plaintes pénales » pour « mise en danger de la vie d’autrui, atteinte environnementale ou tromperie aggravée » qu'elle avait contribué à instruire en 2019 et qui avaient été déposées à la suite de « 6850 analyses d'urines » visant à démontrer « l’imprégnation permanente et quasi générale de la population française par des pesticides basés sur cette molécule ».
L'association précise qu'elle « étudie tous les recours juridiques pour continuer de porter ces plaintes ». Quelques mois après le début des dépôts de plainte, plusieurs fédérations de la FNSEA avaient contesté publiquement la fiabilité des résultats. La FDSEA d’Ille-et-Vilaine avait par exemple annoncé vouloir déposer plainte contre le collectif « pour diffamation et dénigrement », rapporte Ouest-France. Ses responsables mettaient en cause la fiabilité de la méthode d'analyse utilisée, Elisa, par ailleurs utilisée par des chercheurs de l'Inserm, avec des résultats similaires. Avec une autre méthode, la chromatographie, les agriculteurs de la FDSEA avaient conduit des tests sur 46 agriculteurs, dont 42 négatifs.