L'OPECST présente son rapport sur les agences de santé
L'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) a présenté, le 16 mai, les conclusions de ses travaux sur «l'évaluation des risques sanitaires et environnementaux par les agences». Le rapport, commandé à la suite de la polémique sur le glyphosate en 2017, préconise notamment de «renforcer les capacités d'évaluation des risques par les agences» en leur donnant la «possibilité de déclencher des études» qu'elles puissent réaliser elles-mêmes. Les parlementaires appellent par ailleurs à améliorer «la transparence des travaux d'évaluation», en mettant à «disposition du public l'intégralité des données» figurant dans les dossiers des industriels et à renforcer le contrôle des «liens d'intérêts» des chercheurs. Le rapport insiste également sur la nécessité de «redonner confiance» aux citoyens en «rendant l'évaluation des risques accessible et compréhensible». Gérard Longuet et Cédric Villani, respectivement président et vice-président de l'OPECST, ont rappelé que le rapport ne donnait pas d'avis scientifique tranché sur la question du glyphosate, après une polémique déclenchée par les propos du co-rapporteur Pierre Médevielle ces derniers jours. Le sénateur UDI avait estimé «qu'aucune étude scientifique ne prouve formellement la cancérogénicité du glyphosate».