Négociations commerciales
Michel-Edouard Leclerc veut « castagner les multinationales »
S'avouant « étonné » que des industriels annoncent des tarifs en hausse avant le début des négociations commerciales annuelles (qui démarrent à l'automne), Michel-Edouard Leclerc a promis, le 27 août sur BFMTV, de « castagner les multinationales ». Dénonçant une « spéculation sur un manque de disponibilité du blé et du maïs », il affirme avoir donné la consigne de « ne pas laisser passer les hausses spéculatives ».
Le patron du premier distributeur français évoque des demandes de hausses de 10% sur le sucre raffiné, 23% sur les pâtes et « entre 9 et 15% » pour la charcuterie. « Les gens qui osent dire qu'ils vont être plus chers, ce sont des gens qui ont spéculé », insiste-t-il. Toutefois, « il y a de vrais sujets » justifiant certaines hausses de prix, nuance le patron de Leclerc, citant « l'inflation sur les matières premières », les sécheresses, ou encore le gel printanier qui a réduit la production de fruits.
« Je suis d'accord avec [le ministre de l'Agriculture] Julien Denormandie, avec les députés qui ont fait la loi Egalim 2 pour garantir un revenu aux producteurs français, souligne le patron de Leclerc. Nos acheteurs feront cette part-là. »