Une première réussie pour les “Cafés de l'agriculture”
Le “Printemps de l'agriculture” qui s'est déroulé du 25 mai au 2 juin a été l'occasion pour des agriculteurs, coopératives ou autres organismes d'ouvrir leurs portes au public.
Une cinquantaine de manifestations se sont déroulées en Picardie du 25 mai au 2 juin à l’occasion du Printemps de l’agriculture orchestré par le Conseil régional de Picardie. Agriculteurs, coopératives ou encore organismes de formation agricoles ont pour l’occasion ouvert leurs portes au public.
Des "Cafés de l’agriculture" ont aussi eu lieu pour la première fois. «Les manifestations du Printemps de l’agriculture proposaient logiquement des visites sur site. Nous avons souhaité avec les «cafés» permettre aux agriculteurs et citoyens de débattre de l’agriculture dans un autre lieu que l’exploitation agricole», explique Luc Delas, directeur de la chambre régionale d’agriculture de Picardie, à l’initiative de ces cafés avec le Conseil régional. Le principe : autour d’un verre, un ou plusieurs agriculteurs viennent parler avec leurs concitoyens de leur métier et de ses évolutions, partagent leurs réalités du quotidien et les questions qu’eux-mêmes se posent sur ce que sera l’agriculture de demain.
Cinq cafés se sont ainsi déroulés :
- le 28 mai au Kimbo Café Brasserie à Amiens, avec Christophe Buisset, agriculteur à Aveluy (Somme),
- le 29 mai au Crofter’s à Abbeville, avec Daniel Roguet, agriculteur à Bouttencourt (Somme),
- le 29 mai au restaurant Le Bouchon à Compiègne, avec Hervé Ancellin, agriculteur à Bienville et Bernadette Bréhon, éleveur à Pimprez (Oise),
- le 30 mai au Kiosque de la Gare à Beauvais, avec Hélène Beaudoin, agriculteur à Villers-sur-Auchy (Oise),
- le 31 mai à la Brasserie du Théâtre à Saint-Quentin, avec Laurent Cardon, agriculteur à Bellicourt, Jean-Yves Bricout, agriculteur à Grugies (Aisne), en présence d'Anne Ferreira, vice-présidente du Conseil régional de Picardie.
Les échanges ont été riches et passionnés, toujours dans la compréhension mutuelle et la convivialité. D’ailleurs, à Abbeville, un des participants a conclu le débat avec ces mots : «Nous avons des intérêts communs et nous sommes d’accord sur les problèmes fondamentaux. L’objectif est de rapprocher les agriculteurs et les consommateurs pour avancer et évoluer plus vite». Des échanges fructueux, à renouveler lors de prochains "Cafés de l’agriculture".