Eau
60 % des cultures irriguées menacées par un stress hydrique « extrême »
Un rapport du World Resources Institute se montre particulièrement alarmant sur le risque de stress hydrique à travers le monde et l'exposition des populations au manque d'eau.
Un rapport du World Resources Institute se montre particulièrement alarmant sur le risque de stress hydrique à travers le monde et l'exposition des populations au manque d'eau.
60% des cultures irriguées sont menacées par un stress hydrique « extrêmement élevé », a rapporté le World Resources Institute (WRI) dans un rapport publié le 16 août. Ce stress « élevé » signifie qu’au moins 40% des ressources en eau disponibles sont consommées, entraînant des concurrences locales entre les différents usagers.
Parmi les cultures particulièrement concernées figurent la canne à sucre, le blé, le riz mais aussi le maïs.
Cette institution de recherche environnementale a par ailleurs publié un atlas sur les pénuries d’eau, actuelles et à venir, sur sa plateforme de données baptisée Aqueduct. Aujourd’hui, 4 milliards de personnes affrontent d’ores et déjà un stress hydrique « élevé » au moins pendant un mois par an. Après avoir examiné des séries de données de 1979 à 2019, le WRI estime que la part de la population concernée par ce problème pourrait s’élever à près de 60% dès 2050.
Par ailleurs, vingt-cinq pays relèvement d’un stress « extrêmement élevé », où le déséquilibre entre leur consommation et leurs réserves en eau atteint au moins 80%. D’ici le milieu du siècle, un milliard de personnes supplémentaires pourraient vivre dans des conditions de stress « extrêmement élevé », prévient le WRI.