Pommes de terre
7,5 millions d'euros débloqués en Hauts-de-France pour le stockage
La Région Hauts-de-France a adopté en Commission Permanente le 22 avril dernier un dispositif pour aider la filière des pommes de terre face à l’interdiction de l’anti-germinatif CIPC (chlorprophame), a-t-elle annoncé le 27 avril.
La Région Hauts-de-France a adopté en Commission Permanente le 22 avril dernier un dispositif pour aider la filière des pommes de terre face à l’interdiction de l’anti-germinatif CIPC (chlorprophame), a-t-elle annoncé le 27 avril.
Doté de 7,5 millions d'euros dans le cadre du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader), le dispositif d'aide de rénovation des bâtiments de stockage pour la pomme de terre vise à « accompagner les producteurs dans la rénovation énergétique des bâtiments de stockage ».
L’appel à projets, ouvert du 4 mai au 2 juillet, financera une partie des investissements d’isolation, de ventilation, d’étanchéisation et d’amélioration des performances énergétiques des installations, précise la Région.
Interdit dans l’Union européenne depuis le 8 août 2020, le CIPC est un anti-germinatif qui permet de conserver les pommes de terre. Or, « les alternatives au CIPC sont non seulement bien plus chères, elles sont également plus volatiles et nécessitent donc des investissements supplémentaires importants pour mieux isoler et ventiler les bâtiments de stockage », souligne la Région Hauts-de-France pour justifier son accompagnement à la filière.
Président de la commission "agriculture" du Conseil régional, Jean-Michel Serres assure pour sa part que « la délibération est très équilibrée », tout en regrettant que « le Rassemblement National se soit une nouvelle fois positionné contre les agriculteurs en s’opposant à cette aide ». Pour l’élu samarien, cette aide est pourtant « ouverte à beaucoup de producteurs dont les bâtiments ont été construits avant 2010 et pour un investissement subventionnable maximum de 50 000 euros ».