ACS
Agriculture de conservation, agriculture d’adaptation
Ce 13 septembre, des agriculteurs membres de l’Apad de Picardie (Association pour la promotion d'une agriculture durable) s’étaient donné rendez-vous chez Olivier Croutte, polyculteur à Airaines, pour un échange sur leurs pratiques. Lui prône l’adaptation à chaque situation.
Ce 13 septembre, des agriculteurs membres de l’Apad de Picardie (Association pour la promotion d'une agriculture durable) s’étaient donné rendez-vous chez Olivier Croutte, polyculteur à Airaines, pour un échange sur leurs pratiques. Lui prône l’adaptation à chaque situation.
Voilà une quinzaine d'années que les terres d’Olivier Croutte sont très peu travaillées. «Dès 1985, mon père avait cessé de labourer certaines parcelles difficiles qui usaient trop le matériel. Il a aussi toujours semé des engrais verts en interculture», raconte le polyculteur d’Airaines, installé sur 178 ha. En 2011, il a poussé plus loin le bouchon de la conservation des sols avec les semis directs. «J’ai investi dans un semoir à disques. Un John Deere 750 A, qui me sert surtout pour les cultures d’automne.» Ce 13 septembre, des agriculteurs membres de l’Apad de Picardie (Association pour la promotion d'une agriculture durable) s’étaient donné rendez-vous chez lui pour un échange sur leurs pratiques. Tous partagent le même constat : les bénéfices de l’agriculture de conservation sont indéniables, mais rien n’est acquis. À chaque année ses contraintes, et aucune solution miracle n’existe. Échanger permet parfois d’avoir des pistes de solutions.