Agroéquipement : un délai «trop court» pour la ré-homologation des véhicules neufs
Les entreprises de l’agroéquipement ont réclamé le 4 juillet un an de plus pour la ré-homologation des véhicules neufs, face à «une situation d’engorgement administratif». Axema (constructeurs), la Fnar (artisans) et le Sedima (distributeurs) demandent ce report «pour garantir la remise à jour des dossiers d’homologation», d'après un communiqué commun. Selon un arrêté du 19 décembre 2016, tous les véhicules agricoles neufs doivent à partir du 1er janvier 2020 être ré-homologués en suivant de nouvelles prescriptions techniques. Or, le format type pour les dossiers administratifs n’a été transmis par les autorités qu’en janvier, souligne le communiqué. Ce qui laisse «onze mois pour mettre tous les dossiers à jour, avec un coût moyen par entreprise estimé à 100 000 €». Tant que l’homologation d’un modèle n’est pas prononcée, la production en série ne peut pas être lancée. «Des milliers de machines» pourraient ne jamais être fabriquées, selon les professionnels. Les modifications à apporter sur les véhicules peuvent engendrer une augmentation du prix de revient pour les constructeurs allant jusqu’à 6 %, soit un «surcoût pour la filière estimé à plus de 20 M€».