Faits divers
Après la condamnation publique de la dégradation de retenues d’eau en Vendée, une enquête ouverte
Les actes de vandalisme ont été revendiquées par des personnes membres de collectifs d'activistes écologistes.
Les actes de vandalisme ont été revendiquées par des personnes membres de collectifs d'activistes écologistes.
Le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau et le ministre de la Transition Écologique Christophe Béchu « condamnent avec fermeté » la dégradation de deux réserves d’eau situées en Vendée, annoncent-ils dans un communiqué commun le 10 août. Les ministres disent avoir pris connaissance des « faits de vandalisme » sur les réserves des communes de Pouillé et de Nalliers le mardi 9 août, en fin de journée.
Interrogée, la préfecture de Vendée a indiqué que les bâches des réserves de substitution (dites aussi "bassines") ont été « lacérées ». « Une enquête de la gendarmerie est en cours, suivie par le procureur de la République », a précisé la préfecture. En outre, le préfet a renforcé « dès mardi soir » la surveillance « sur l’ensemble des réserves d’eau de substitution du département » par une présence accrue de la gendarmerie.
Dans leur communiqué, MM. Fesneau et Béchu estiment que les dégradations constatées sont d’autant plus « inacceptables » que la France traverse une période de sécheresse historique.
Revendication et enquête ouverte
Le Parquet de la Roche-sur-Yon a confirmé le 11 août qu’une enquête était en cours pour identifier les personnes qui ont déchiré les bâches de deux retenues d’eau de Nalliers et Pouillé.
Ces dégradations, dont le montant serait estimé à plusieurs centaines de milliers d’euros, ont été revendiquées par un groupe d’activistes baptisé "Rivières en colère", dans un texte relayé par les écologistes de "Les soulèvements de la terre". La surveillance a depuis été renforcée autour des autres réserves du secteur.