Moisson 2024
Après une moisson décevante, qui va payer les pots cassés ?
Le Conseil agricole de la Somme (CAS) s’est réuni en début de semaine pour faire un premier bilan de la moisson 2024, évaluer ses conséquences et identifier des solutions à mettre en œuvre dans les fermes samariennes.
Le Conseil agricole de la Somme (CAS) s’est réuni en début de semaine pour faire un premier bilan de la moisson 2024, évaluer ses conséquences et identifier des solutions à mettre en œuvre dans les fermes samariennes.
Pas catastrophique, mais pas non plus réjouissante. Si les membres du Conseil agricole de la Somme (CAS 80) réunis lundi soir dernier se sont gardés d’être alarmistes, la moisson 2024 n’est pas non synonyme de grande réussite. Pour le président du CAS, Denis Bully, «ce n’est pas une surprise d’affirmer que les rendements sont décevants, même s’il semble que notre département s’en sort mieux que d’autres. Dès les premières remorques, on s’est rendu compte que 2024 n’allait pas être l’année du siècle.» En termes de chiffres, un rapide tour de plaine réalisé mi-août fait état d’un rendement en blé de 72 qx/ha, de 75 qx/ha pour les escourgeons, de 35 qx/ha pour les pois, de 35 qx/ha pour le colza et de 65 qx/ka pour les orges de printemps. Les charges proportionnelles quant à elles restent à des niveaux élevés, bien qu’en baisse par rapport à l’année 2023, tandis que les charges de structure sont bien en hausse.