Inondations
Arrachages et enlèvements de betteraves freinés par les inondations
Une délégation de la Confédération générale des betteraviers (CGB) nationale et des Hauts-de-France est venue dans le Pas-de-Calais et sur le littoral samarien le mardi 14 novembre constater les retards d’arrachage liés aux intempéries.
Une délégation de la Confédération générale des betteraviers (CGB) nationale et des Hauts-de-France est venue dans le Pas-de-Calais et sur le littoral samarien le mardi 14 novembre constater les retards d’arrachage liés aux intempéries.
Alors que le groupe sucrier Tereos a annoncé à ses agriculteurs coopérateurs dans une circulaire du 13 novembre un ralentissement de la cadence dans plusieurs de ses usines, la CGB Hauts-de-France s’est déplacée le lendemain – mardi 14 novembre – dans le Montreuillois (62) et à Quend (80) pour se rendre compte des conditions d’arrachage des betteraves dans ces secteurs fortement touchés par les inondations. Dans le département de la Somme, où 70 % des parcelles de betteraves devraient être arrachées à cette période de l’année, la CGB y constate un retard compris «entre 20 et 25 %», selon son président, Fabien Hamot. Depuis le 18 octobre, date à laquelle la campagne betteravière 2023-2024 a débuté, «certains planteurs n’ont arraché qu’un quart de leur surface», selon la CGB Somme.
350 millimètres de précipitations depuis octobre