Faits divers
Au SIA, le stand de la FNSEA saccagé
Le stand du syndicat majoritaire a été la cible d'une action violente ce dimanche 27 février d'activistes d'Extinction Rebellion.
Le stand du syndicat majoritaire a été la cible d'une action violente ce dimanche 27 février d'activistes d'Extinction Rebellion.
Le saccage est la marque de fabrique de cette catégorie d'activistes qui n'acceptent pas que l'on puisse ne pas penser comme eux. Dimanche après-midi, le stand de la FNSEA a été pris pour cible par « une soixantaine » de membres du groupuscule Extinction Rebellion, selon le syndicat.
En s’attaquant à la FNSEA, Extinction Rebellion, entendait « dénoncer les ravages de l’agriculture intensive que le syndicat défend avec acharnement au mépris de la régénération des sols, des agriculteurs », puis demander « un débat national à l'occasion de la Présidentielle autour de la résilience alimentaire ».
Salariés et élus sous le choc
Pour une organisation qui se présente comme « mouvement international de désobéissance civile non-violente pour opérer un changement radical afin de minimiser le risque d'effondrement écologique », les images de son opération dominicale tendent à montrer le contraire. Une vingtaine de ses militants a été embarquée par les forces de l’ordre.
Dans une vidéo qu'elle publie sur son compte Twitter, la FNSEA fait quant à elle état des dégâts subis - jets de peinture, vaisselle cassée, mobiliser dégradé... - et fait part dans un communiqué de son « indignation la plus ferme contre une action dont la violence a choqué les salariés et élus présents ».
« Cette action va à l'encontre du dialogue (…) que nous prônons au quotidien, dans le respect des opinions de chacun. Une telle action est d'autant plus intolérable dans le contexte d'un salon placé sous le signe des retrouvailles et qui doit sa notoriété de salon le plus visité de France grâce à sa convivialité et aux rencontres qu'il permet », a réagi la FNSEA.
Greenpeace s'en mêle aussi
A l'extérieur du salon, d'autres activistes ont aussi partagé leurs revendications. Il s'agit de militants de l'association Greenpeace qui ont déployé une banderole dénonçant la « dérégularisation des NBT (nouvelles techniques de sélection des plantes, ndlr), dans un nuage de fumée verte.