Environnement
Aux Pays-Bas, premières discussions entre politiques et agriculteurs sur l'azote
Le gouvernemental néerlandais met la pression sur le monde agricole pour faire baisser les rejets d'azote jusqu'à 70% dans 131 zones clés et à baisser de 50% les émissions d'azote d'ici 2030, n'excluant pas des expropriations.
Le gouvernemental néerlandais met la pression sur le monde agricole pour faire baisser les rejets d'azote jusqu'à 70% dans 131 zones clés et à baisser de 50% les émissions d'azote d'ici 2030, n'excluant pas des expropriations.

Un premier round de discussions entre le gouvernement néerlandais et le monde agricole a mené à peu d'avancées le 5 août au sujet du plan de réduction des émissions d'azote, comprenant une réduction du cheptel et de possibles expropriations, selon plusieurs participants.
La colère ne faiblit pas dans le pays, ces dernières semaines, des agriculteurs ont bloqué des autoroutes, déversant du fumier et des déchets, incendiant des bottes de paille et manifestant devant le domicile de plusieurs responsables politiques. A l'issue du premier round de discussions, le président du principal syndicat agricole néerlandais (LTO) Sjaak van der Tak, a fait état d'un « certain mouvement » mais « vraiment trop peu » pour le secteur : « la balle est dans le camp du cabinet » a-t-il déclaré, cité par l'agence de presse ANP.
« Préparez-vous pour les actions les plus dures que Farmers Defence Force (FDF, force de défense des fermiers) ait jamais entreprises », a pour sa part averti le FDF, réputé pour être radical. Il y a une « grave crise de confiance », « plus profonde que la discussion actuelle sur l'azote », a déclaré le médiateur Johan Remkes, qui avait l'année dernière supervisé des négociations houleuses pour former un gouvernement.
Le plan gouvernemental prévoit de faire baisser les rejets d'azote jusqu'à 70% dans 131 zones clés et à baisser de 50% les émissions d'azote d'ici 2030, n'excluant pas des expropriations.