Aller au contenu principal

Légumes verts
Bonduelle revalorise ses prix d’achat à la production

Le spécialiste du légume transformé annonce une revalorisation du prix d’achat des légumes verts pour permettre aux producteurs de faire face à «l’inflation sans précédent qui frappe la filière».

Pour la troisième campagne consécutive Bonduelle annonce augmenter le prix payé aux producteurs des Hauts-de-France.
Pour la troisième campagne consécutive Bonduelle annonce augmenter le prix payé aux producteurs des Hauts-de-France.
© A. P.

Il y a des entreprises pour lesquelles les négociations avec leurs fournisseurs se passent mieux que pour d’autres. Fin février, le groupe Bonduelle a annoncé avoir trouvé un accord avec les producteurs de légumes verts réunis au sein de deux organisations de producteurs (OP) – il s’agit d’Oplinord et OPL Vert –, pour une revalorisation du prix d’achat de matières premières. Cet accord, explique l’industriel, est «à la hauteur de l’inflation sans précédent qui frappe la filière» et doit, toujours selon Bonduelle, «couvrir l’augmentation des charges de cultures et de poursuivre la transition agroécologique engagée». L’industriel rappelle qu’il s’agit du troisième accord de revalorisation successif conclu avec ses producteurs dans les Hauts-de-France, et qu’il concerne les surfaces qui seront récoltées en 2022. Évoquant une situation «de crise inflationniste qui n’épargne pas notre bassin historique», Cyrille Auguste, CEO Bonduelle Europe Long Life, justifie l’engagement de Bonduelle par une volonté de «renforcer une relation mutuelle tissée depuis des décennies avec des producteurs partenaires». «Ce partenariat, poursuit-il, nous permet de poursuivre nos actions pour pérenniser la filière et sécuriser le revenu des producteurs afin de continuer d’offrir au plus grand nombre l’accès à une alimentation locale, saine et de qualité».

 

Soutien aux pratiques alternatives

Le bassin de production du nord de la France – le plus important pour Bonduelle -, n’est toutefois pas le seul à bénéficier d’une revalorisation puisque Bonduelle annonce avoir également donné un coup de pouce aux contrats de production de légumes verts passés avec Euralis Coop, en région sud-ouest. En parallèle, l’industriel indique également «continuer d’abonder un fond de transition agroécologique pour permettre aux agriculteurs d’avoir les moyens de déployer des pratiques culturales alternatives». «Les producteurs ont plus que jamais besoin du soutien de tous pour continuer à cultiver des légumes de qualité», conclut l’entreprise d’autant plus soumise à une concurrence d’autres productions.

 

Maïs doux : Bonduelle revalorise de 20 % la prime avec Euralis, Maïsadour et Vivadour

Bonduelle et ses partenaires, les coopératives Euralis, Maïsadour et Vivadour, ont conclu un nouvel accord de revalorisation des prix du maïs doux, selon un communiqué de l’industriel le 18 février. Il donne aux producteurs «une visibilité sur trois ans» – et non plus annuelle – et augmente de «plus de 20 %» la prime au maïs doux par rapport au maïs consommation, explique le directeur des opérations Sud-Ouest Sébastien Duchaussoy. Cet accord «à la hauteur de l’inflation sans précédent qui frappe la filière», «permet de couvrir l’augmentation des charges de culture». Une nouvelle méthode de fixation du prix est utilisée. Bonduelle s’appuyait déjà sur un observatoire des revenus, qui montre cette année une hausse d’environ 10 % des charges d’intrants, de 25 % à 30 % des prix du maïs consommation. En plus de la «marge vitale», intégrée depuis trois ans, s’y ajoute une « valeur de salaire à l’hectare », issue des chiffres de Cerfrance. «Cet accord de long terme introduit une garantie de revenus pour les producteurs de maïs», souligne Bonduelle. Quelque 300 producteurs de maïs doux du Sud-Ouest sont concernés, soit 7 500 à 8 000 ha sur les 20 000 ha cultivés dans cette région, selon l’industriel.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

Christophe Boizard a engagé sa réflexion autour du développement de son atelier laitier plusieurs années en amont  de sa réalisation.
Élevage laitier : sept ans de réflexion pour ne pas se tromper

Dans un secteur où les cultures entrent en concurrence directe avec l’élevage, Christophe et Caroline Boizard sont «…

Des Picards têtes d'affiche du All star game de la pêche à Amiens

Ces 2 et 3 novembre a lieu le Sipac (Salon international des pêches aux coups) à Mégacité à Amiens. Le All star game ouvre le…

Saint-Hubert
Le jour de Saint Hubert, tout un symbole pour les chasseurs français

Le 3 novembre, les chasseurs de toute la France honorent la fête de la Saint-Hubert, une journée emblématique en l’honneur de…

Le festival de l’agriculture en Picardie maritime 2025 prend forme

Autrement connu sous le nom de Foire agricole d’Abbeville, le Festival de l’agriculture en Picardie maritime se prépare…

Avec des sols gorgés d'eau,  les risques de tassements sont importants,  surtout les tassements en profondeur,  qui peuvent persister plusieurs années.
Prévenir le risque de tassement à l'arrachage des betteraves

Pour les récoltes à venir, les conditions climatiques se sont particulièrement dégradées avec des sols qui sont désormais très…

soja Brésil lait Danone
Danone annonce renoncer au soja brésilien

Le géant de l’agroalimentaire entend montrer qu’il n’est pas responsable de la déforestation à l’échelle mondiale. 

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde