Faits divers
Braquage d'un train de céréales en Bretagne : quatre mises en examen
L’action militante, qui s’est déroulée samedi 19 mars au matin en Bretagne, avait été revendiquée par le mouvement de désobéissance civile Extinction Rébellion et le collectif « Bretagne contre les fermes-usines ». Profession agricole et pouvoirs publics avaient part de leur indignation. La justice s'est saisie de l'affaire.
L’action militante, qui s’est déroulée samedi 19 mars au matin en Bretagne, avait été revendiquée par le mouvement de désobéissance civile Extinction Rébellion et le collectif « Bretagne contre les fermes-usines ». Profession agricole et pouvoirs publics avaient part de leur indignation. La justice s'est saisie de l'affaire.
Deux femmes et deux hommes ont été mis en examen, notamment pour dégradation, et placés sous contrôle judiciaire, dans l'enquête sur le blocage d'un train de blé dans le Morbihan en mars, a annoncé le 22 juin le parquet de Lorient.
Interpellés le 21 juin et « sans antécédent particulier », les quatre mis en cause, âgés de 21 à 33 ans, ont été mis en examen notamment pour entrave à la circulation d'un train, dépôt d'objet sur la voie ferrée et dégradation d'un bien d'autrui en réunion, selon le communiqué du parquet.
Le 19 mars, 142 t de blé sur les 1390 t du train, originaire de Beauce pour l’alimentation animale, avaient été rendues impropres à la consommation lors d'une manifestation près de Pontivy dans le Morbihan (56).
Un groupe de personnes du collectif « Bretagne contre les fermes-usines » soutenu par le mouvement Extinction Rebellion s’en était pris à un train livrant des céréales. Le chargement était destiné à une usine de fabrication d’aliments pour animaux du groupe Sanders.
Les réactions d'indignation qui ont suivi avaient été nombreuses : « intolérable », selon l'interprofession Intercéréales, « honteux » pour la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, « simplement inadmissible », mais aussi « totalement irresponsable » d'après l'ancien ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie qui avait déclaré que « détruire des productions de céréales alors que beaucoup de pays en manquent en ce moment... c’est affligeant. La justice doit passer ».