Chardons : la Sanef s'engage à faire le nécessaire
Les agriculteurs demandent que les chardons ne prolifèrent plus sur les abords des autoroutes.
L'été dernier les services de la Fdsea avaient reçu de nombreux appels d’exploitants qui se plaignaient de la prolifération des chardons sur les emprises des autoroutes. Les organisations agricoles ont rencontré dernièrement Emmanuel Payen, chef de centre de la Sanef, afin de discuter de ce problème. "La règlementation de la PAC nous oblige à entretenir nos champs sous peine de non versement des aides en cas de contrôle. Et l'on voit à côté des abords d'autoroute envahis par les chardons", a déploré Hubert Lebrun, président cantonal de Chaulnes. «Les conséquences peuvent être graves pour les producteurs de légumes qui sont soumis à un cahier des charges strict, la présence de ces adventices peut entraîner le refus de la récolte», a ajouté Philippe Blootacker, président cantonal de Corbie.
Emmanuel Payen a répondu que "la réglementation sur les phytos étant de plus en plus contraignante, certains produits ne sont plus homologués et qu'il est donc difficile de traiter sur l’ensemble du tracé à la même période. De plus le temps pluvieux n'a pas facilité la tâche».
Jean Pierre Pardoux et Gilles Grardel de la chambre d’agriculture ont rappelé que le chardon est une plante vivace avec un très fort pouvoir de dissémination, sa progression étant de 20% par an. La période idéale de traitement se situe en mai et juin lorsque la plante a une hauteur de 15 à 25 cm. La destruction doit en tout cas être impérativement terminée ou renouvelée avant la floraison.
Message rbien reçu par Emmanuel Payen. Après concertation avec ses supérieurs hiérarchiques il propose de démarrer les travaux à partir du 15 mai par fauche ou par traitement. S'il le faut une seconde fauche sera effectuée pour éviter la repousse en août. Ces travaux seront ajustés en fonction de la pousse des chardons et de la météo.