Betteraves
Chez Cristal Union, marché du sucre et interdiction des NNI boostent le prix
La coopérative Cristal Union a annoncé le 27 janvier dernier une revalorisation du prix des betteraves récoltées en 2023. Une campagne qui sera marquée par un risque « jaunisse » plus élevé qu’en 2022 compte tenu de l’interdiction des néonicotinoïdes.
La coopérative Cristal Union a annoncé le 27 janvier dernier une revalorisation du prix des betteraves récoltées en 2023. Une campagne qui sera marquée par un risque « jaunisse » plus élevé qu’en 2022 compte tenu de l’interdiction des néonicotinoïdes.
Un marché du sucre « porteur » et l’interdiction de l’utilisation des néonicotinoïdes pour l’enrobage des semences de betteraves 2023 conduisent chez Cristal Union à annoncer un relèvement du prix de la betterave pour la prochaine campagne, a-t-on appris le 27 janvier. Dans un communiqué, la coopérative fixe son objectif de prix à 45 euros/tonne à 16° pour les betteraves récoltées en 2023, ce qui constitue selon elle une « forte augmentation ». Dans l’Action agricole picarde du 13 janvier dernier, Jérôme Fourdinier, président de la section Sainte-Émilie de Cristal Union confirmait un prix minimum de 40 euros/tonne pour les betteraves récoltées en 2022 et annonçait l’objectif de « faire aussi bien, voire mieux » pour la récolte 2023.
45 euros/tonne à 16 pour 2023
Pour Olivier de Bohan, le président de Cristal Union, « notre rôle en tant que coopérative est d’aider nos adhérents à passer ce cap », qualifiant la décision de la Cour européenne de justice de « coup de massue ». « Au-delà d’un accompagnement technique pour définir les meilleurs protocoles d’intervention par régions, nous avons pris la décision de relever l’objectif de prix des betteraves de la récolte 2023 à 45 euros la tonne à 16°. Dans ce contexte, nous envoyons un signal fort à nos coopérateurs », a-t-il encore expliqué. L’objectif ? Garantir aux planteurs une rémunération supérieure à ce qui avait été annoncé quelques mois plus tôt pour éviter une baisse des surfaces.