Consommer moins de viande : une «nécessité» selon une étude
Il sera «impossible» pour une population mondiale «de dix milliards d'habitants en 2050» d'adopter une consommation de viande similaire à celle des pays occidentaux, car cela demandera «trop de terres, d'eau» et émettra «trop de gaz à effets de serre», selon une étude réalisée par l'Université britannique d'Oxford, publiée le 3 janvier.
Selon ces travaux, remplacer la consommation de bœuf par d'autres sources de protéines pourrait en outre éviter «2,4 % de morts causées par l'alimentation dans le monde», une proportion qui atteint «5 % dans les pays développés». Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont comparé les conséquences sur la santé humaine et l'environnement de la consommation de treize sources de protéines animales et végétales. L'étude a été commandés par le Forum économique mondial, un organisme à but non lucratif qui réunit chaque année en janvier à Davos (Suisse) des responsables politiques et dirigeants d'entreprises du monde entier.