Faits divers
Dans la Somme, FDSEA et JA condamnent des dégradations d’après manifestations
Entre le 31 janvier et le 1er février, des dégradations sur des infrastructures et équipements routiers ont été commis dans le département de la Somme. Les syndicats majoritaires nient toute implication et condamnent ces dégradations.
Entre le 31 janvier et le 1er février, des dégradations sur des infrastructures et équipements routiers ont été commis dans le département de la Somme. Les syndicats majoritaires nient toute implication et condamnent ces dégradations.
Le retour de certains agriculteurs ayant participé à des manifestations s’est visiblement passé de manière agitée dans certains territoires du département de la Somme au cours des derniers jours. Vendredi 2 février, en début de matinée, une équipe du service de voirie du Département de la Somme a constaté des « dégradations volontaires » sur des panneaux de signalisation verticale au niveau des RD11 et RD31. Un peu plus tard dans la matinée de cette même journée, c’est sur la RD134 entre Louvrechy et Rouvrel, à l’est du département, que le même type d’actes de vandalisme a été signalé.
Sur la RN 25, deux radars HS
Enfin, et comme la rédaction de L’Action agricole picarde a pu encore le constater vendredi après-midi, d’autres faits ont été commis sur la RN 25, entre Talmas et Beauval. Deux radars, l’un mobile et l’autre de type « tourelle » se trouvent dans de fâcheuses postures. Le premier, poussé du bord de la chaussée sur une dizaine de mètres dans une parcelle agricole bordée par la route ; tandis que celui au lieu-dit La Vicogne était couché au sol.
Si les auteurs ne sont pas, à l’heure qu’il est, identifiés, il semblerait quand même qu’un lien puisse être établi entre les mouvements de protestation des agriculteurs des derniers jours et les dégradations, des traces de pneus agraires étant clairement marquées sur le sol.
Que ce soit dans la Somme, ou ailleurs en France, les derniers jours ont été particulièrement mouvementés, avant que FNSEA et JA n’appellent leurs échelons départementaux à mettre fin à leur mobilisation, jeudi 1erfévrier au soir, après les annonces du gouvernement.
Dans le département, du côté de la FDSEA et des JA, l’accent avait été mis sur le blocage des autoroutes A16 et A1 le mercredi, puis l’occupation de plateformes logistiques de la grande distribution et la visite d’enseignes le lendemain. A Amiens, le 31 janvier, la Coordination rurale avait quant à elle décidée de « bloquer » le centre-ville avec des participants venus du nord et de l’est du département avant d’être reçue en préfecture. La Confédération paysanne avait quant à elle conclue, le même jour, se rendre visite à des supermarchés.
« Aucun incident » pour la FDSEA
Vendredi, la FDSEA de la Somme, qui a été informée de ces dégradations, indiquait en fin d’après-midi être « navrée des dégradations commises sur la signalisation routière du département. » Dans la réponse écrite que le syndicat majoritaire apporte au Département, et que nous avons pu lire, le président de la FDSEA Denis Bully dit « ne cautionner aucunement ces actes de vandalisme (…) Nos adhérents avaient reçu pour consigne de ne rien endommager, ce à quoi ils se sont tenus puisque nous n’avons déploré aucun incident pendant nos manifestations. »
Selon nos informations, une plainte devait être déposée auprès de la gendarmerie vendredi après-midi afin que les auteurs de ces actes malveillants, et pas vraiment glorieux, soient identifiés et condamnés à réparation.