Maraîchage
Dans les hortillonnages amiénois, fin mars, des parcelles encore inondées
Une mission d’expertise vient d’être menée dans les hortillonnages d’Amiens pour tenter d’ouvrir des droits à l’indemnisation des pertes de production aux maraîchers faisant face à des difficultés inédites de travail.
Une mission d’expertise vient d’être menée dans les hortillonnages d’Amiens pour tenter d’ouvrir des droits à l’indemnisation des pertes de production aux maraîchers faisant face à des difficultés inédites de travail.

Ici, ce sont des poireaux qui n’ont pu achever leur cycle de croissance, asphyxiés par l’eau. Là-bas, ce sont des choux et des navets qui n’ont pas pu être récoltés, faute pour le maraîcher de pouvoir accéder à une parcelle dans laquelle les pieds s’enfoncent dans un sol ameubli. On a beau être à la fin du mois de mars, l’eau est encore bien présente dans les hortillonnages d’Amiens. D’une certaine manière, cela est logique et rassurant, s’agissant d’une zone humide remarquable. Ce qui l’est moins, c’est de voir que les parcelles aménagées par des générations d’hortillons pour la culture de légumes soient encore inondées, mettant en péril le peu de production maraîchère qui s’y récolte. Face à une cette situation «inédite» révélée par le Syndicat professionnel des maraîchers de la Somme, la FDSEA 80 a sollicité début mars auprès du préfet et de ses services (DDTM) une mission d’expertise. But de la démarche ?