Herbophyl’hebdo
De la portance mais pas de pousse dans les prairies
Comme chaque année, le groupe Herbophyles vous propose un suivi de pousses d’herbe sur la région Hauts-de-France. Ces mesures sont réalisées sur trente-quatre sites bio et conventionnels, compilant les parcelles de fauche et de pâturage.
Comme chaque année, le groupe Herbophyles vous propose un suivi de pousses d’herbe sur la région Hauts-de-France. Ces mesures sont réalisées sur trente-quatre sites bio et conventionnels, compilant les parcelles de fauche et de pâturage.


Entre la semaine du 17 au 24 mars, la pousse moyenne était de 21,5 kg MS/ha. Cette valeur reste faible pour la saison. À même date, par rapport à l’année dernière, il manque 20 kg MS/ha et 10 kg MS/ha par la moyenne des sept dernières années.
Cumuls des températures depuis le 1er février
Au niveau températures, la sortie d’hiver est plus froide ; on constate un écart de deux à trois semaines entre 2024 et 2025. Le vent et la gelée ont eu tendance à assécher les sols. Ce qui explique la faible pousse, mais la bonne portance des sols.
Gestion de la mise à l’herbe
Dans ces conditions, il est logique que la mise à l’herbe ne soit majoritairement pas commencée. Néanmoins, dans certaines situations, avec une bonne portance, il est judicieux d’aller faire consommer l’herbe résiduelle afin de nettoyer les parcelles et ainsi amorcer la pousse. Attention au surpâturage, du fait que l’herbe pousse moins vite que ce que les animaux consomment. Il est aussi primordial de ne pas pénaliser le démarrage de la pousse.
Coté fertilisation
Dans ce contexte climatique favorable depuis environ un mois, les travaux de sortie d’hiver ont pu se dérouler dans de bonnes conditions notamment pour les premiers apports d’azote sous forme organique (lisier) dès la mi-février. Les premiers apports minéraux, dès 200°C ont réalisé à partir de la fin février, pour les prairies productives précocement.
Le hersage des prairies est déjà bien avancé. Son rôle d’activateur de la vie du sol s’est clairement exprimé. La réapparition de taupinières sur les premiers hersages laisse à présager un second passage, notamment pour les parcelles destinées à la fauche, afin d’éviter tous résidus de terre dans les futures récoltes.
Ces bonnes pratiques devraient porter leurs fruits rapidement en espérant quelques millimètres pour humidifier la surface et quelques degrés pour réchauffer le sol.