Betteraves
De nombreux défis pour les producteurs de betteraves
Importation à bas prix, hausse des coûts de production, distorsions de concurrence avec les pays tiers, surtranspositions françaises. Tel est le sombre tableau du secteur sucrier, exposé le 4 décembre à la conférence de presse de la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB) à quelques jours de son assemblée générale.
Importation à bas prix, hausse des coûts de production, distorsions de concurrence avec les pays tiers, surtranspositions françaises. Tel est le sombre tableau du secteur sucrier, exposé le 4 décembre à la conférence de presse de la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB) à quelques jours de son assemblée générale.
À moins d’une semaine de leur assemblée générale, qui se tenait le 10 décembre à Arras (notre prochaine édition), en plein bassin betteravier, les élus de la CGB demandaient de véritables actions européennes face à la concurrence du sucre importé massivement à bas prix d’Ukraine sans droits de douane et produit à des coûts de production inférieurs à ceux de l’Union européenne (UE). Déjà sous le coup d’un rendement de betteraves estimé à 79 tonnes par ha (à 16 % de sucre) contre 81,1 t/ha en moyenne quinquennale du fait des pluies à répétition, la filière française dit «stop aux importations de sucre ukrainien».
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