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Emploi
Découvrir ces métiers de l’endive qui ont de l’avenir

Du 11 au 17 mars, est organisée la semaine de l’emploi agricole. Un projet à destination des demandeurs d’emploi. Près de 60 évènements, sont répartis dans les Hauts-de-France dont la visite de l’endiverie d’Aizecourt-le-Haut (Somme) le 14 mars prochain. 

L’endiverie offre de l’emploi dans un secteur peu industrialisé.
© V.F. – Photo d’illustration

Le 14 mars prochain, l’endiverie d’Aizecourt-le-Haut ouvrira ses portes à partir de 9 heures à l’occasion de la Semaine de l’emploi agricole organisée du 11 au 17 mars. Le principe ? S’agissant d’un événement porté par la Chambre d’Agriculture Nord-Pas-de-Calais et la Région Hauts-de-France, il s’agit de proposer aux demandeurs d’emploi, futurs actifs ou personnes en reconversion professionnelle de découvrir les métiers de l’agriculture qui recrutent. En ce qui concerne l’endive et ses métiers, deux rendez-vous sont proposés : le premier à l’Apef (Arras) le 12 mars avec une visite de la station d’expérimentation de l’endive et la découverte de ses métiers. Le deuxième rendez-vous est la visite d’une endiverie dans la Somme, à Aizecourt-le-Haut organisée par le GEIQ 3A. 

Évolution des métiers

A Aizecourt-le-Haut, la responsable de l’endiverie, Claire Méssean a envie de faire découvrir les métiers agricoles : «Il s’agit de métiers attractifs mais également valorisants. On offre notamment une pérennité dans l’emploi.» Cette endiverie des années 1980 est en perpétuelle évolution. Et sa responsable veut également améliorer les conditions de travail de ses employés afin de rendre les postes plus attractifs. «On travaille notamment sur l’ergonomie. On va bientôt débuter le réaménagement de l’atelier, pour faciliter le travail, apporter du confort et limiter un maximum les tâches difficiles», explique-t-elle. 
Dans un secteur où le marché de l’emploi est tendu, on continue de recruter dans cette zone peu industrialisée. «On a toujours eu plus ou moins de mal à recruter. Mais on a la chance de pouvoir offrir de l’emploi dans les villages aux alentours», ajoute Claire Méssean. Actuellement, 35 personnes travaillent en contrat permanent sur le site, ainsi que 25 personnes en CDD. Les périodes de grosse activité sont toujours les plus difficiles pour le recrutement : «On doit apprendre à être plus souple. On évolue avec la société. On va pouvoir par exemple aménager les horaires des salariés en cas de besoin.» 

Maintenir la filière

Différents postes sont proposés au sein d’endiverie comme celle de L’endive du champ bleu. On y trouve ainsi des postes de caristes, de metteur en bac, d’éplucheurs, de préparateurs de commande, de conditionnement, mais aussi de contrôle qualité des produits. «En ce moment, on est à la recherche d’un mécanicien de maintenance en CDI», complète la responsable du site. Et bien que le secteur de l’endive soit lui aussi en tension, notamment en raison de menaces sur l’utilisation de certaines matières actives, Claire Méssean se veut optimiste :
«On est au pied de la montagne, mais on trouvera des solutions. La filière de l’endive va devoir se soutenir et trouver des solutions alternatives.» Pour elle, la culture de la racine est un enjeu de l’agriculture de demain. «On a des structures économiques trop engagées pour tout arrêter du jour au lendemain», ajoute la productrice. Et d’évoquer le travail de la filière pour trouver des solutions qui permettront d’assurer un avenir à la culture de l’endive dans la région. 

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