Politique
Denormandie esquisse les orientations d'un second mandat
Devant les membres de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation n’a pas fermé la porte à un éventuel deuxième mandat à la tête de son ministère.
Devant les membres de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation n’a pas fermé la porte à un éventuel deuxième mandat à la tête de son ministère.
A l'occasion d'une audition par les députés de la commission des affaires économiques le 18 janvier, le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie a esquissé des orientations politiques dans le cas où il serait reconduit à son poste à l'issue de la présidentielle. La question lui était posée par le député LREM Jean-Baptiste Moreau.
Pour Julien Denormandie, les « sujets très importants qui doivent continuer (durant) les prochaines années » sont les suivants : « un, la rémunération, la mère des batailles (...) Deux, la troisième révolution agricole. La troisième partie est celle de la valeur de l'alimentation, notamment nutritionnelle ».
« Nous avons perdu le combat de la valeur nutritionnelle, environnementale, économique », a-t-il expliqué, plaidant pour un travail sur l'éducation à l'alimentation : « Au plus jeune âge, dans le débat sociétal, ça doit s’imposer comme une force de l’évidence que l’alimentation a une valeur ».
Plus tard lors de l'audition, le ministre s'est par ailleurs dit favorable - sans préciser d'échéance, à une nouvelle loi foncière, qui nécessitera « une sacrée consultation », et à la mise en place du chèque alimentaire. Sur ce dernier dossier, Julien Denormandie a rappelé que le retard pris dans sa mise en oeuvre « n'obère pas (s)a pertinence ».