Mobilisation
Des bouchons à prévoir aux entrées d'Amiens
La FDSEA et les JA de la Somme prévoient de rendre difficile les accès à plusieurs grandes surfaces alimentaires et administrations, ce mardi 22 février, en matinée. La raison de leur mobilisation ? Trop de contraintes et pas assez de revenu.
La FDSEA et les JA de la Somme prévoient de rendre difficile les accès à plusieurs grandes surfaces alimentaires et administrations, ce mardi 22 février, en matinée. La raison de leur mobilisation ? Trop de contraintes et pas assez de revenu.
Le mouvement est régional, mais ce sont bien d’abord les deux capitales de la région Hauts-de-France – Lille et Amiens – qui seront impactées demain, mardi 22 février, par un appel à mobilisation de la profession agricole.
Dans la Somme, à l’appel de la FDSEA et des JA, des agriculteurs ont prévu de se rassembler en plusieurs lieux avant de rejoindre Amiens où ils bloqueront symboliquement les accès de plusieurs administrations et d’enseignes de la grande distribution.
S’ils ont décidé de s’en prendre aux administrations, c’est d’abord, expliquent les organisations agricoles, « parce que les contraintes administratives et réglementaires se multiplient ». Parmi les exemples, elles citent les zones de non-traitement (ZNT) « inadaptées et complexifiées », une nouvelle PAC « avec le retour de la jachère qui pénalise notre productivité », mais aussi « une hausse des charges sans précédents ». Entre augmentation du prix de l’engrais liquide azoté, du tourteau de colza pour l’alimentation animale et des coûts énergétiques, les agriculteurs expliquent en avoir « ras le bol ».
L’exaspération et la colère seraient moins fortes si le prix des produits agricoles suivait… Or, constatent la FDSEA et les JA, « ce n’est pas le cas ». « Face à ces charges et contraintes, les prix de nos produits ne suivent pas et sont en baisse dans certaines filières. Malgré des avancées, la loi EGALim n’est tout simplement pas respectée ! Les distributeurs ne prennent pas en compte les hausses de nos coûts de production et ceux des transformateurs », dénoncent les organisations syndicales. Et ces dernières de regretter que « les agriculteurs sont toujours la variable d’ajustement ».