Légumes
Des légumiers inquiets pour l’eau et les phytos
La raréfaction actuelle des solutions phytosanitaires pour les cultures et celle, à venir, de l’eau ont ponctué les échanges des producteurs de Légumes de France, réunis pour leur congrès annuel, à la mi-novembre. Des solutions existent mais demanderont du temps, et l’arbitrage des pouvoirs publics.
La raréfaction actuelle des solutions phytosanitaires pour les cultures et celle, à venir, de l’eau ont ponctué les échanges des producteurs de Légumes de France, réunis pour leur congrès annuel, à la mi-novembre. Des solutions existent mais demanderont du temps, et l’arbitrage des pouvoirs publics.
Le 66e congrès de Légumes de France (FNSEA), qui s’est déroulé les 16 et 17 novembre à Saint-Pol de Léon (Finistère) a été un rendez-vous particulier à plusieurs égards. D’une part, il s’est tenu dans une région de production durement frappée par la récente tempête Ciaran. D’autre part, il s’agissait du dernier congrès pour Jacques Rouchaussé, qui met un terme à sa présidence du syndicat après onze ans de mandat. Le congrès a été l’occasion de faire le tour d’horizon des actions du syndicat sur les différentes thématiques. Et celui de la protection des cultures demeure un sujet brûlant pour les maraîchers, dans le contexte des interdictions de produits phytosanitaires. Bon nombre de légumes se retrouvent aujourd’hui sans protection. Légumes de France estime que, parmi les 658 usages (couples plante/organisme nuisible) recensés en cultures légumières, 39 % sont vides.