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Agroalimentaire
Des matières premières agricoles à la sauce asiatique

Spécialisée dans la fabrication de plats préparés asiatiques, l’entreprise SIAS investit à Roye (80) et mise sur des approvisionnements locaux d’ingrédients. En attendant le démarrage de la production dans quelques mois, elle bénéficie d’un coup de pouce public via France Relance.

L’art de mettre l’eau à la bouche. D’ici quelques semaines, l’entreprise SIAS mettra sur le marché sa gamme de plats préparés d’inspiration asiatique fabriqués dans son atelier de Roye. Mais en attendant, sans en dire trop sur ses futures recettes et alors qu’elle est encore en plein chantier, SIAS accueillait en ce début de semaine le ministre délégué aux Comptes publics, Olivier Dussopt.

L’entreprise agroalimentaire est, en effet, lauréate d’un appel à projet «soutien à l’investissement industriel dans les territoires» dans le cadre du Plan de relance qui lui permet de bénéficier d’un coup de pouce de l’État. D’un montant de 800 000 euros, cette aide permet à SIAS de poursuivre les travaux d’aménagement dans des bâtiments vacants «depuis deux ans», selon son directeur général, Patrick Hennion. Ceux-ci sont installés dans la zone industrielle ouest de Roye et accueillaient auparavant d’autres activités agroalimentaires : des plats préparés dans un premier temps, puis des pains sans gluten. Pour Patrick Hennion, cette implantation est d’abord une aubaine : «On est dans une région où le secteur agroalimentaire est dynamique et nous avons la chance d’être à proximité immédiate d’une bretelle d’autoroute

Priorité au local

D’après la préfecture de la Somme, l’implantation de SIAS dans la commune de Roye devrait permettre la création de «85 emplois à l’horizon 2025». SIAS appartient à un investisseur d’origine coréenne et fait partie d’un groupe «qui a su devenir un acteur majeur en Asie sur le marché des sauces et plats préparés». Son implantation dans la Somme, à Roye, participe à une ambition de développement «en Europe», pour «développer et lancer une gamme innovante et authentique de produits ethniques».

Pour ses approvisionnements, SIAS explique avant tout vouloir faire le choix du «local» : «Entre une carotte cultivée dans la Somme ou une carotte produite en Chine, il n’y a pas photo, nous privilégierons la première», souligne son directeur général. Sans dévoiler les noms de ses futurs fournisseurs, le responsable de l’entreprise SIAS explique avoir déjà «des pistes», notamment en ce qui concerne les «produits carnés et les légumes». «Nous sommes entourés de nombreux producteurs d’ingrédients, de différentes tailles et c’est cela qui nous a aussi intéressé», assure M. Hennion. La même exigence a été également requise en ce qui concerne les entreprises intervenant sur le chantier d’aménagement de ses ateliers.

Rendez-vous au Sirha 2021

Des engagements qui ont visiblement tapé dans l’œil du ministre délégué aux Comptes publics : «Via le Plan de relance, nous sommes heureux d’apporter le soutien de l’État à une entreprise qui réindustrialise un site, qui crée des emplois et qui fait attention à son empreinte écologique dans ses méthodes de fabrication», a ainsi déclaré Olivier Dussopt, le 19 juillet. Enfin, si le représentant du gouvernement a pu goûter – et a apprécié - en avant-première quelques recettes, les consommateurs devront eux, attendre. SIAS a en effet décidé d’attendre la prochaine édition du Sirha de Lyon – l’événement de référence mondiale du Food service a lieu du 23 au 27 septembre -, pour dévoiler ses gammes de produits et sa stratégie.          

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