Betteraves
Des premiers semis de betteraves sous un ciel nuageux
C’est toujours dans l’attente d’un contingentement des volumes de sucre importé d’Ukraine et de l’autorisation de certaines matières actives contre le puceron que les betteraviers espèrent pouvoir réaliser leurs semis.
C’est toujours dans l’attente d’un contingentement des volumes de sucre importé d’Ukraine et de l’autorisation de certaines matières actives contre le puceron que les betteraviers espèrent pouvoir réaliser leurs semis.
Timides et tardifs. C’est en ce moment les meilleurs qualificatifs pour évoquer les semis de betteraves dans le département de la Somme. Selon la CGB 80, en ce milieu de semaine, moins de 5 % des semis auraient été réalisés. Autre fait remarquable, c’est à l’ouest de la Somme que les travaux sont le plus avancés… «Les choses ont du mal à démarrer», constatait ainsi Jean-Jacques Fatous, directeur adjoint du syndicat betteravier. Quant à Fabien Hamot, son président, il n’était guère plus optimiste à la même date : «Quelques hectares ont été semés, mais les choses évoluent lentement alors que nous devrions être plus avancés. On évolue en fonction des éclaircies que l’on peut avoir dans le ciel…» Et qu’en est-il ailleurs en France ? Toujours selon la CGB, le reste de la France betteravière est à peu de choses près dans la même situation : fin de semaine dernière, environ 20 % des semis étaient réalisés en région Centre Val de Loire et 8 % en Île de France.