lin
«Des prix du lin motivants, mais non durables», argumente l’AGPL
Donner les pistes d’une production durable, répondre à la demande de traçabilité des clients, établir une assurance multirisques climatiques juste, garantir l’approvisionnement en semences… L’AGPL (Association générale des producteurs de lin) faisait le point sur les dossiers qu’elle mène le 8 décembre, lors d’une réunion hivernale à Grand-Laviers.
Donner les pistes d’une production durable, répondre à la demande de traçabilité des clients, établir une assurance multirisques climatiques juste, garantir l’approvisionnement en semences… L’AGPL (Association générale des producteurs de lin) faisait le point sur les dossiers qu’elle mène le 8 décembre, lors d’une réunion hivernale à Grand-Laviers.
Avec un peu plus de 132 000 hectares de lin emblavés en 2023 en France, et une prévision à 108 000 tonnes de lin teillé à l’issue de la campagne, la récolte que viennent de vivre les liniculteurs peut être qualifiée de «catastrophique». Pour autant, les prix – 5,71 €/kg de lin teillé en moyenne sur douze mois toutes récoltes, toutes qualités de fibres longues – n’ont jamais été aussi hauts, tirés par une demande bien supérieure à l’offre. C’est dans ce contexte particulier que l’AGPL (Association générale des producteurs de lin) tient ses réunions hivernales dans le bassin de production. Ce 8 décembre, elle donnait rendez-vous à ses adhérents de la Somme à Grand-Laviers pour un point sur les dossiers en cours.