Filière oeufs
Des producteurs d’œufs manifestent devant le siège de Carrefour
À l'appel de l'UGPVB (groupements), de la CFA (aviculteurs, FNSEA) et des FRSEA de Bretagne et des Pays de la Loire, les producteurs d'œufs se mobilisent vendredi 11 février devant le siège de Carrefour, à Massy (Essonne), pour dénoncer un « non-respect total de la loi Egalim 2 ».
À l'appel de l'UGPVB (groupements), de la CFA (aviculteurs, FNSEA) et des FRSEA de Bretagne et des Pays de la Loire, les producteurs d'œufs se mobilisent vendredi 11 février devant le siège de Carrefour, à Massy (Essonne), pour dénoncer un « non-respect total de la loi Egalim 2 ».
Le distributeur fait partie des enseignes qui « refusent de prendre en compte dans leurs négociations [les] hausses de coût de production de l’œuf », expliquent les organisations dans un communiqué du 10 février. Les producteurs d'œufs subissent notamment une « augmentation colossale du prix des matières premières » utilisées pour l’alimentation animale (+15,6% en un an selon l'indice Itavi de janvier).
En y ajoutant la flambée des autres postes de charges (emballages, transport, énergie et main-d'œuvre), l'UGPVB chiffre la hausse nécessaire à 2 ct d'€ par œuf conventionnel et 5 ct d'€ en bio, d'après un autre communiqué du 3 février.
Le prix payé aux producteurs par leurs premiers acheteurs (centres de conditionnement, fabricants d'ovoproduits) est généralement indexé sur le coût de l'aliment, mais les éleveurs craignent une remise en cause de ces contrats si les industriels ne parviennent pas à faire passer des hausses.