Des producteurs samariens dans Objectif Top Chef
Chaque jour à 18h40 sur M6, l’émission Objectif Top Chef met en avant des produits français, que les apprentis cuisiniers doivent «sublimer» au mieux. Les mini-légumes de Jacques Deramecourt, à Estrées-Mons, et les pommes de terre de Thomas Ducamps, à Ham, en font partie.
Chaque jour à 18h40 sur M6, l’émission Objectif Top Chef met en avant des produits français, que les apprentis cuisiniers doivent «sublimer» au mieux. Les mini-légumes de Jacques Deramecourt, à Estrées-Mons, et les pommes de terre de Thomas Ducamps, à Ham, en font partie.
«Il est primordial pour un cuisinier de savoir d’où provient le produit qu’il travaille», martèle sans cesse le chef Philippe Etchebest. Chose dite, chose faîte. Dans son émission Objectif Top chef, diffusée chaque jour de la semaine à 18h40, sur M6, les producteurs français sont régulièrement mis à l’honneur.
Parmi eux, Jacques Deramecourt, exploitant et gérant de l’entreprise Picvert, à Estrées-Mons. Ses mini-légumes (poireaux, carottes, betteraves, fenouils, navets…) seront «sublimés» devant les téléspectateurs ce 26 octobre, par les apprentis cuisiniers qui se confrontent lors de défis gastronomiques. «Avec trois autres producteurs locaux, nous participons à cette émission dans le cadre de notre adhésion à l’association Demain la terre qui promeut l’agriculture plus durable», explique-t-il.
Après les épinards, les mini-légumes
Pour le producteur, «voir ses produits mis en valeur par des chefs potentiellement étoilés un jour est gratifiant.» Ses épinards avaient déjà fait une apparition à l’écran début 2022, dans le cadre de l’émission Top Chef les Grands Duels. Cette fois, «avec deux millions de téléspectateurs en moyenne, Objectif Top Chef est un moyen puissant pour développer la notoriété de l’association tout en mettant en avant les producteurs, leur engagement, leurs produits et leurs terroirs», assure l’association.
"Mieux vaut prendre nous-même en main l'évolution des pratiques vers une agriculture plus durable"
Jacques Deramecourt a rejoins l’association il y a cinq ans, avec la volonté de prendre en main l’évolution des pratiques vers une production plus durable. «Mieux vaut que cela vienne de nous plutôt que cela nous soit imposé.» La réduction des produits phytosanitaire, des engrais chimiques, et les techniques culturales visant à améliorer la vie du sol sont des défis de taille. Pour certifier ces efforts, le label Demain la terre s’ajoute à HVE et bio, obtenus en 2019. Des arguments pour fidéliser la clientèle, «principalement les industriels du sachet, la grande distribution, les grossistes avec les restaurateurs et les primeurs», note le chef d’entreprise.
La production de ces fameux mini-légumes a nécessité de l’inventivité pour répondre aux enjeux de l’impact environnemental. Tout a démarré dans les années 1990, lorsque Jacques Deramecourt a repris la suite de l’exploitation familiale. Il lance la production de jeunes pousses de salades pour diversifier les productions. «Mais comment en proposer en hiver, sans recours aux serres chauffées à l’impact écologique désastreux ? En 2007, une ferme au soleil du Portugal, dans un terroir en bordure d’océan rafraîchi par les alizés, est établie. C’est là que sont cultivés les mini légumes Picvert. Pour répondre à la demande, une autre ferme voit le jour dans autre terroir favorable, à Malaga en Espagne», explique l’entreprise.