Betteraves
Des pucerons inoculés pour tester la tolérance à la jaunisse
Pour tester la tolérance d’une betterave à la jaunisse, il faut qu’elle soit contaminée. Il faut donc des pucerons. Voilà trois ans que la sucrerie Cristal Union de Sainte-Émilie parfait un protocole d’inoculation de pucerons pour cela. Les salariés étaient à l’œuvre ce 24 mai dans une parcelle d’essais de Lamotte-Warfusée.
Pour tester la tolérance d’une betterave à la jaunisse, il faut qu’elle soit contaminée. Il faut donc des pucerons. Voilà trois ans que la sucrerie Cristal Union de Sainte-Émilie parfait un protocole d’inoculation de pucerons pour cela. Les salariés étaient à l’œuvre ce 24 mai dans une parcelle d’essais de Lamotte-Warfusée.
Du soleil, de la douceur, et peu de vent. Un temps rêvé pour les pucerons. Ce 24 mai, ils s’y développaient à cœur joie dans une parcelle de 18 ha de betteraves de Lamotte-Warfusée. 7 ha y sont réservés à un essai que mènent la sucrerie Cristal Union et le semencier Deleplanque. Cinquante variétés, semées par modèles répétés quatre fois, sont testées pour le tolérance aux différents virus de la jaunisse : le BYV, virus de la jaunisse grave, les polérovirus responsables de la jaunisse modérée (BMYV et/ou BChV), et le BtMV (virus de la mosaïque). Le même protocole est dupliqué à Morlancourt. «Nous pensons que la génétique est la meilleure solution alternative aux néonicotinoïdes dans la lutte contre la jaunisse», assure Vincent Caille, responsable betteravier de la sucrerie de Sainte-Émilie.