Betteraves
Espoirs sur les prix, mais inquiétudes sur les moyens de production
Les adhérents de la CGB Somme étaient invités le 26 mai dernier pour leur assemblée annuelle : élections, point sur le marché du sucre, sur les avancées du Plan national de recherche et d’innovation, mais aussi tendances en céréales étaient à l’ordre du jour.
Les adhérents de la CGB Somme étaient invités le 26 mai dernier pour leur assemblée annuelle : élections, point sur le marché du sucre, sur les avancées du Plan national de recherche et d’innovation, mais aussi tendances en céréales étaient à l’ordre du jour.
Fabien Hamot, le président, accompagné de Jean-Jacques Fatous, directeur adjoint de CGB Somme, Emmanuel Pigeon, directeur de la CGB Hauts-de-France, et Nicolas Rialland, directeur général de la CGB, ont tour à tour brossé le rapport d’activité 2022 et les perspectives 2023. 2022 aura été marquée par un printemps sec, aves des problèmes de désherbage, et un été caniculaire et sec, un démarrage anticipé de certaines sucreries qui ont versé une indemnité d’arrachage précoce. Plus tard pendant la campagne, décembre a été marqué par un épisode de gel suivi d’un dégel et des rendements qui n’ont pas progressé. Fait particulier, des betteraves non marchandes à l’arrivée en sucrerie. Le bâchage Top Tex a montré ses limites et des planteurs ont subi de lourdes pertes, partiellement compensées pour ceux qui livrent chez Tereos. «Vu qu’il gèle en moyenne une fois tous les six ans, voilà un sujet dont nous allons devoir nous saisir», annonce Jean-Jacques Fatous.