Santé animale
FCO, MHE : un cocktail explosif pour l’élevage français
Avec la reprise de la circulation des moucherons culicoïdes, la fièvre catarrhale ovine (FCO) et la maladie hémorragique épizootique (MHE) gagnent rapidement du terrain dans l’Hexagone.
Avec la reprise de la circulation des moucherons culicoïdes, la fièvre catarrhale ovine (FCO) et la maladie hémorragique épizootique (MHE) gagnent rapidement du terrain dans l’Hexagone.
Un premier cas début août, plus de sept-cents un mois plus tard : en quelques semaines, le sérotype 3 de la fièvre catarrhale ovine (FCO-3) s’est répandu dans le nord de la France. Venue des Pays-Bas, la maladie est désormais présente dans plus de vingt départements, occasionnant de lourds dégâts dans les élevages, notamment ovins. Début septembre, l’épizootie a gagné sept nouveaux départements, proches des zones déjà touchées.
Un rythme de progression en ligne avec ce qu’on peut attendre d’une maladie vectorielle, disséminée par des insectes. Et conforme avec la dynamique observée en Hollande, où la FCO-3 est arrivée il y a un an. Dans l’Hexagone, le bilan est appelé à s’alourdir : «Le pire est à venir, prévient Emmanuel Garin, vétérinaire épidémiologiste à GDS France, car la circulation du virus est maximale entre mi-août et fin octobre», en lien avec l’activité de son vecteur, les moucherons de la famille des culicoïdes.