Sécheresse
FDSEA et JA tirent la sonnette d’alarme sur les conséquences de la sécheresse
Suite à la réunion du bureau de la FDSEA du mardi 9 août pour un point sur les situations liées à la sécheresse, la FDSEA et les JA ont formulé diverses demandes auprès de la préfecture de la Somme.
Suite à la réunion du bureau de la FDSEA du mardi 9 août pour un point sur les situations liées à la sécheresse, la FDSEA et les JA ont formulé diverses demandes auprès de la préfecture de la Somme.
En premier lieu, les syndicats demandent de mettre du bon sens dans les contraintes administra- tives. « Les conditions de travail de sol sont tellement difficiles, et les chances de levée tellement faibles qu’il est parfaitement aberrant et inutile d’implanter des Cipan », ont souligné les élus de la FDSEA.
L’urgence vient surtout des intercultures courtes, après des récoltes antérieures au 15 juillet, pour lesquelles l’obligation d’implantation théorique est fixée au 15 août. Même si l’espoir d’une pluie d’ici la fin du mois pourrait faire croire à une situation plus simple, les Cipan et SIE sont dans la même situation, avec un intérêt agronomique qui sera dégradé pour des éventuels semis tardifs. Sur ces points, exprimés par ailleurs lors du comité de gestion de la rareté de l’eau du mercredi 10 août en préfecture, l’administration préfectorale s’est dit attentive à ce que les « administrations veillent à ne pas finir dans des situations absurdes et inutiles ».
Toujours côté réglementation, il a été demandé de pouvoir semer des espèces fourragères plus résistantes au stress hydrique que les espèces herbacées dans les prairies.
Côté irrigation, FDSEA et JA demandent à veiller à permettre l’achèvement des cycles culturaux, compte tenu des efforts déjà engagés pour tenir jusqu’ici, et des risques de pénuries alimentaires à l’échelle européenne ou mondiale. L’autre volet des demandes porte sur l’intégration des surfaces fourragères comme cultures prioritaires, ou le fait de ne pas « obérer le volume de gestion volumétrique » d’un irrigant si celui-ci met son forage à disposition d’un voisin pour une culture fourragère à destination de son cheptel.
Enfin, une demande de dégrèvement de TFNB a été formulée, pour l’ensemble des terres arables et des prairies. D’autres demandes spécifiques, notamment sur le soutien des filières d'élevage seront étudiées avec le Conseil départemental et le Conseil Régional des Hauts-de-France.