Fongicides : les SDHI représentent 2 % des tonnages vendus
Les SDHI, dénoncés par des chercheurs comme à risque pour la santé humaine, représentent 2 % des tonnages de fongicides vendus, a indiqué l’UIPP (industriels) à Agra Presse le 13 mai. «Quand on compare le pourcentage de ces substances actives par rapport au total des fongicides, elles ne représentent que 2 % des tonnages vendus par nos entreprises aux distributeurs», déclare la DG Eugénia Pommaret à partir de sa base de données interne. Une proportion «stable de 2013 à 2017». La base de données de l’UIPP repose sur les déclarations annuelles de ses adhérents, qui représentent 87 % du chiffre d’affaires de l’industrie des phytos. D’après l’Anses, il n’y a aucun «élément en faveur d'une alerte pour la santé humaine et l'environnement» liée aux SDHI : c’est ce qu’a indiqué l’agence le 15 janvier en rendant les conclusions d’un «groupe d'experts» missionné au printemps 2018, après l'alerte lancée par des chercheurs (CNRS, Inra, Inserm) dans une tribune parue dans Libération. En livrant des chiffres sur les SDHI, l’UIPP anticipe la sortie de ceux de la BNVD (Banque nationale des ventes pour les distributeurs): «Des demandes pour la rendre disponible» sont apparues concernant le glyphosate, d’après le syndicat.